jeudi 17 mai 2012
MANIFESTE D'AMBLETEUSE
J'ai profité d'une semaine de vacances sur la côte d'Opale pour rédiger un texte que j'avais en tête depuis un moment.
Le "Manifeste d'Ambleteuse" se présente sous la forme de trois carnets manuscrits, chacun étant accompagné d'une photographie instantanée.
Le premier carnet évoque l'importance de la pratique collaborative en art, qui garantit dans le travail un dialogue avec l'altérité.
Le second carnet a pour sujet la dimension vécue des images que produit la RUBENSHUIS 2; c'est un point essentiel de notre pratique.
Le troisième carnet aborde la question de la compétence artistique et revendique un certain amateurisme.
Ce manifeste n'a pas vocation à être publié. Il peut être lu à l'atelier, sur rendez-vous.
Peu de temps après notre retour d'Ambleteuse, j'ai lu le texte de Guillaume Pinard, qui s'apelle "Un art sans destinataire" (Sémiose éditions). J'y lis :
"L'artiste n'est pas corvéable".
"L'artiste s'oppose à la professionnalisation".
Je repense aussi au beau texte de Fabienne Audéoud, joliment intitulé "Fuck me, Fuck you", publié dans le n°1 de la revue "Superstition" (Bordeaux).
Je la cite : "C'est le nouveau pompier : un art de projet, un art de jury".
Un courant de néo-amateurisme se dessine. J'en suis!
(29 avril 2012)
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